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Guérir ce n'est pas toujours joli!

Photo du rédacteur: Isabelle PrivéIsabelle Privé



Avez-vous déjà eu une ecchymose? Un bleu comme on dit chez nous? Ben oui ? Qui

n'est jamais tombé sur le genou pour avoir une grosse marque. Au début ça fait vraiment mal. Puis, le processus de guérison commence. Et la blessure devient toute noire, puis, au fur et à mesure que les jours avancent, la couleur passe au violet, au bleu vert, au jaune et ainsi de suite. Pendant que ça guérit ce n'est pas beau à voir! Et pourtant, c'est bel et bien en train de guérir.


C'est la même chose pour le processus de guérison des blessures intérieures.


Cette semaine a été une semaine de guérison intérieure qui n'a pas été très jolie, mais, qui est bel et bien un processus de guérison.


Depuis toutes ces années que je suis sur le chemin du développement personnel, je commence à connaître ce processus... mais cette semaine j'ai expérimenté quelque chose de nouveau... Pour la première fois, j'expérimente le processus de guérison par la colère!


Et cette colère s'est manifestée pendant un soin en ostéo alors qu'on travaillait à dégager des tensions musculaires vraiment profondes. J'ai bien ressenti que c'était tout plein de colère là-dedans qui ne cherchait qu'à s'exprimer. À être vue et à être en



J'ai donc cherché le moyen d'aller plus loin pour trouver la source derrière cette émotion, derrière la douleur physique. Et, c'est la kiné qui est venu répondre à tout ça, en mettant en lumière la colère que mon corps avait absorbé lors d'un choc émotif et qui agissait comme une ''protection'' pour moi, comme un bouclier.


Et maintenant, ce que mon corps me dit c'est qu'il est prêt à libérer ce bouclier.


Mais, comme l'ecchymose sur le genou, ce n'est pas toujours joli à regarder!! Surtout quand on a conjoint et cocos à la maison et qu'on se sent envahi, par la colère pour aucune raison logique autre que le barrage a cédé et que la colère veut sortir de partout!! Eh boy!


Dans ma vie, j'ai vécu beaucoup de guérisons. Pleurer pour moi n'est pas du tout un problème. La tristesse je connais bien, la peine, la fatigue oui. Mais la colère, ça c'était nouveau pour moi.


Pas que je ne suis jamais en colère, bien au contraire!


Ce qui était nouveau c'était de donner le droit à la colère d'exister! Lui donner le droit d'être là, sans chercher à la chasser par quelque méditation et pensée positive. Juste lui laisser le droit d'être là et d'accepter le malaise de quelque chose qui n'a pas normalement sa place dans la vie.


Ce qui est délicat avec la colère c'est qu'on ne vit pas seul dans une grotte! Donc, pas évident de vivre avec, sans que ça éclabousse l'entourage! Mais, bon, on fait de son mieux et on apprend à aller crier dans son oreiller. Et on s'excuse quand ça déborde et on est pleine de gratitude pour conjoint et cocos qui tolèrent notre attitude de merde.


Non, la guérison ce n'est pas toujours joli à voir. Mais, ça ne veut pas dire que ça va mal pour autant. Et si, la libération de toute cette énergie de colère stockée dans le corps laissait la place à autre chose? Et si, ça laissait la place à la paix, à la joie, à plus de mon essence?


Pour l'avoir vécu tant de fois auparavant, je sais que lorsqu'on libère ce qui est prêt à être libéré, on devient plus léger, plus soi-même. C'est juste un bout à passer. L'ecchymose va guérir et la peau va redevenir toute rose, douce et jolie. Il faut juste se donner le droit que ça ne soit pas toujours beau à voir!







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